Benjamin Descamps Consultant SEO WordPress

Comme je l’explique régulièrement sur le blog de SEOBSESSION, le fait d’utiliser WordPress pour gérer votre site, qu’il soit institutionnel ou marchand, ne vous dispense pas de respecter les guidelines de Google (et des autres moteurs de recherche).

WordPress a beau être naturellement optimisé pour le référencement naturel, la définition et l’application d’une stratégie SEO sur mesure s’impose tout de même.

La première étape est évidemment de bien renseigner les adresses web de WordPress et de votre site, dans les « Réglages généraux », puis de veiller à ce que la case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site » soit bien décochée. Vous la trouverez dans la section « Lecture ».

Rappel : avant d’envisager une amélioration de vos positions organiques, veillez à ce que vos pages stratégiques, c’est-à-dire utiles à la fois pour les moteurs et vos utilisateurs, soient bien indexées !

La seconde étape, si elle n’a pas encore été entreprise, est de configurer correctement le CMS pour respecter le béaba du SEO technique. Très concrètement, cela revient à définir une structure d’URL optimisée et pertinente. Rendez-vous pour cela dans les options de réglages des « Permaliens ». Pour les catégories, je recommande de supprimer le préfixe correspondant des URL. Mais attention si votre site est déjà en ligne ! Dans ce cas, il vous faudra créer des redirections de type 301 des anciennes URL vers les nouvelles.

Toujours dans cette optique d’optimisation technique, et plus précisément d’amélioration du crawl et de l’indexation, je ne peux que vous conseiller de créer un sitemap dynamique. Cela ne vous demandera que quelques minutes avec l’aide d’un plugin WordPress SEO tel que SEOKEY.

Plus globalement, vous devrez construire une arborescence logique qui vous permettra de diluer intelligemment la popularité de votre site, de sa homepage jusqu’aux pages profondes.

Rappel : un utilisateur doit être en mesure d’accéder à l’information recherchée sur votre site en 3 clics de souris au maximum.

Enfin, ne négligez pas le balisage sémantique de vos pages. Vous savez, ces fameuses balises de titre (h1, h2, …, hn) ? Elles sont encore trop couramment utilisées à des fins stylistiques par les web designers alors qu’elles ont vocation à renseigner Google sur la façon dont sont structurés vos contenus. Un peu comme les plans que vous construisiez lors de vos rédactions au lycée.

Pour refermer ce volet technique, je vous inviterai à recourir aux catégories et aux tags avec parcimonie, afin notamment d’éviter les problèmes de contenu dupliqué auxquels les sites WordPress sont particulièrement exposés.

Voilà pour les bases. Pour aller plus loin, et être véritablement en mesure de bien référencer votre site WordPress, vous devrez miser en complémentarité sur les deux autres piliers du SEO : le contenu et la popularité, que j’ai vaguement abordés précédemment. Ces deux axes d’amélioration nécessitent une approche individuelle et personnalisée. Si vous avez besoin de conseils avisés, n’hésitez pas à me contacter !

Avant toute chose, entendons-nous sur la notion de performance d’un site web, et pas seulement conçu sous WordPress. Celle-ci est étroitement liée au temps de chargement (mais pas que) qui est bien plus complexe à mesurer qu’on ne le pense. En effet, le temps de chargement d’un site ou d’une page dépend d’une multitude de facteurs, dont certains sont propres aux utilisateurs et à leur environnement, qui peuvent biaiser les résultats.

Pour évaluer efficacement la performance d’un site, la meilleure solution est assurément de se référer aux Core Web Vitals, ou « signaux essentiels », qui sont intégrés directement dans la Search Console de Google. L’avantage de passer par la Search Console est qu’elle offre une vue synthétique d’un site tandis que les autres outils de mesure tels que PageSpeed Insight et Lighthouse vous permettront d’analyser une page spécifique. Quoi qu’il en soit, les Core Web Vitals sont un regroupement de 3 indicateurs, le LCP, l’INP et le CLS qui font respectivement référence au temps de chargement, à la réactivité et l’expérience visuelle d’une page.

Il est crucial de rappeler que la performance, et en particulier le temps de chargement, n’impacte que très peu le SEO, en termes de ranking pur et dur tout du moins. En revanche, il est crucial pour l’expérience utilisateur en ce sens que plus une page met du temps à se charger, moins elle est propice à convertir. Or, la finalité du SEO est de générer du trafic qualifié, dans une optique de conversion.

L’amélioration de la performance d’un site, et en ce qui nous concerne ici d’un site WordPress, doit être entreprise à cette fin d’optimisation de la conversion.

Tout commence avec le poids de votre thème. Si celui-ci repose sur une structure complexifiée par de trop nombreux fichiers et/ou que ses fonctionnalités impliquent l’appel de nombreuses ressources internes comme externes, vous vous tirerez d’emblée une balle dans le pied. Ajoutez à cela un hébergement inadapté, avec éventuellement une version de PHP obsolète, et vous obtiendrez la recette parfaite de ce qu’il ne faut surtout pas faire pour plaire à Google et plus encore à vos utilisateurs.

Voici en outre les clés de l’amélioration de la performance d’un site WordPress :

1. Un thème SEO-friendly à la fois léger et accessible ;
2. Un usage modéré d’extensions fiables et actualisées ;
3. Un hébergement lui-même performant et bien configuré ;
4. Un système de cache puissant idéalement complémentaire à celui de votre hébergement ;
5. Des images compressées sans altérer leur rendu visuel grâce aux formats .webp ou .avif.

En creusant ces différentes pistes, vous devriez réussir à identifier des actions à mener pour réduire sensiblement le temps de chargement de vos pages et améliorer ainsi la performance globale de votre site WordPress.