Les 3 piliers du SEO pour (bien) optimiser son référencement naturel
- 31 décembre 2024
- Envoyé par : Benjamin
- Catégorie: Divers
A l’heure où l’on met l’IA à toutes les sauces, tel un effet de mode auquel il est bien difficile de résister, je vous l’accorde, les fondamentaux du référencement naturel sont très couramment relégués au second plan. Pourtant, ils restent prépondérants. Peut-être plus que jamais, à tel point qu’on ne peut envisager une stratégie SEO digne de ce nom, c’est-à-dire efficiente et pérenne, sans y accorder toute l’importance qu’ils méritent donc encore. Ces fondamentaux, j’ai pour habitude de les regrouper dans 3 ensembles représentés sous la forme d’une pyramide, ou plus simplement d’un triangle. Je n’ai rien inventé, il s’agit des 3 piliers du SEO. Les « fameux ». Cet article, qui aurait sûrement mérité d’être publié dès le lancement du blog, revient comme vous l’aurez compris sur les critères basiques du référencement naturel.
Depuis que j’exerce le métier de consultant SEO, ces critères n’ont pas changé. Il y a maintenant plus de 10 ans, les référenceurs, comme on les appelait plus couramment à l’époque, s’efforçaient en effet déjà à optimiser la technique, le contenu et la popularité d’un site, souvent dans une logique de complémentarité, afin d’améliorer sa visibilité dans Google (et les autres moteurs de recherche).
Un socle universel à consolider
Si l’on reprend ce système pyramidal, nous retrouverions en sa base la technique. C’est l’équivalent du moteur de la voiture. Sans elle, un site n’est rien. Il ne peut avancer. Et c’est précisément pour cela qu’elle doit être optimisée le plus tôt possible.
La technique
La technique englobe naturellement tout ce qui est lié à la structure du site, à commencer par :
- L’arborescence : la hiérarchie des pages et des ensembles de pages, aussi appelées catégories ou répertoires. Elle doit être logique et permettre une dilution optimale du jus SEO au travers des liens, d’où l’importance du maillage interne, en sachant que plus une page est haute dans l’arborescence, plus elle reçoit normalement de jus. Ce « jus » n’est autre que le PageRank, la note calculée et attribuée par Google à chaque page d’un site en fonction de sa popularité.
- Le crawl et l’indexation : seules les pages répondant à un double objectif de positionnement SEO et de conversion, ainsi que certaines ressources, n’ont d’intérêt à être crawlées et indexées par Google. Autrement dit, le moteur ne doit avoir à parcourir que les URL stratégiques d’un site, pour ensuite les classer. D’autant plus si elles sont nombreuses. Et pour cause, les « gros » sites sont soumis à une limite d’URL parcourue par Google et ses robots lors de chacun de leur passage. C’est ce qu’on appelle dans le jargon le budget crawl. Avant de chercher à l’optimiser, mieux vaut s’atteler à résoudre les problèmes d’indexation.
- Le fichier robots.txt : il contient l’ensemble des règles spécifiques de crawl et d’indexation applicables à la fois à des pages, des répertoires et des ressources d’un site.
- Le fichier sitemap.xml : ce n’est ni plus ni moins qu’un flux d’URL que l’on va envoyer à Google pour en favoriser l’exploration.
- La vitesse de chargement : dans l’optique d’améliorer le budget crawl autant que l’expérience utilisateur, en particulier sur mobile, le temps que met chaque URL à charger doit également être optimisé. La vitesse de chargement entre effectivement en ligne de compte, au même titre que les Core Web Vitals qui servent notamment à l’évaluer.
- La compatibilité mobile : un site doit être consultable facilement sur n’importe quel appareil, y compris un smartphone. Cela peut paraître évident en 2025. Pourtant, tous les sites ne sont pas encore mobile friendly. Cela est d’autant plus préjudiciable pour ces derniers que Google a récemment achevé la transition vers son Index Mobile First. La firme de Moutain View crawle depuis par défaut la version mobile des sites, et non plus desktop.
Le contenu
Le contenu est roi, d’autant plus depuis l’avènement de Google Panda en 2011 et des différentes mises à jour relatives qui ont suivi.
En théorie, les contenus dupliqués et plus globalement de faible qualité n’ont ainsi plus de poids et, par conséquent, ils n’ont plus leur place dans les SERP de Google. Je dis bien « en théorie » car nous savons qu’en réalité, le moteur historique ne récompense pas toujours les contenus réellement qualitatifs comme il le devrait, d’autres enjeux et critères de positionnement pesant davantage dans la balance. En attestent les nombreux sites tout ce qu’il y a de plus crédibles qui ont payé les pots cassés de l’Helpful Content Update de septembre 2023.
Qu’à cela ne tienne. Il demeure impossible de se positionner dans Google sans une stratégie de contenu adaptée à la fois à son marché, à l’intensité concurrentielle qui y règne ou encore évidemment à son audience.
La définition de cette stratégie implique la réalisation d’une étude préalable de mots clés et de l’intention de recherche qui en découle. Quels sont les termes et expressions à cibler ? Qu’en attendent les lecteurs ? Sous quelle forme traiter chaque sujet : une landing page, un article de blog ou une FAQ ? Il est indispensable selon moi de réaliser une cartographie des mots clés, aussi appelée mapping dans le jargon du SEO, pour exploiter à bon escient chaque opportunité de positionnement. Un tel mapping permet entre autres de maximiser les chances de ranking et d’écarter les risques de cannibalisation.
La production des contenus peut alors avoir lieu, avec pourquoi pas l’aide de l’IA. Utilisée intelligemment, en tant qu’assistant à la rédaction, celle-ci pourra vous faire gagner en efficacité et en qualité. A l’heure où bien rédiger pour Google autant que pour les lecteurs est une nécessité, je recommande l’usage d’outils d’optimisation sémantique tels que Yourtext.guru ou ThotSEO, les deux références en France. Ceux-ci sont aussi intéressants pour l’optimisation du balisage sémantique, un critère on-page qui relève par ailleurs de la technique.
Si j’avais 5 bons conseils à vous donner pour générer du contenu de qualité, ce serait assurément :
- Toujours concilier les attentes de Google et des utilisateurs ;
- Adopter un style en adéquation avec votre ligne éditoriale ;
- Faire preuve d’authenticité et d’originalité pour vous démarquer ;
- Recourir autant que possible à une mise en forme riche alliant du texte, des listes à puces et des tableaux ;
- Adapter les types de contenu aux plateformes auxquelles elles sont destinées : si Google affectionne surtout le texte et les images, YouTube et TikTok ne voient que par les vidéos. Soyez 360 !
La popularité
Que dire sur la popularité si ce n’est que les backlinks valent toujours leur pesant d’or. Eh oui, qu’on le veuille ou non, l’acquisition de liens entrants, ou netlinking en anglais, s’impose pour pouvoir prétendre aux premières places de Google sur les requêtes les plus concurrentielles. A celles et ceux qui osent encore prétendre le contraire, je rappelle que le lien est l’essence même du web.
Il existe une multitude de techniques parfaitement complémentaires pour développer la popularité d’un site. La plus naturelle, le linkbaiting, demande du temps. La plus rapide, l’achat en direct ou via des plateformes (Develink, Linksgarden, SEMjuice, Rocketlinks…), nécessite quant à elle du budget. En complément, la négociation de partenariats peut s’avérer très prolifique, à condition d’avoir une monnaie d’échange suffisamment attractive.
Dans tous les cas, vous devrez être mesure de déterminer ce qu’est un backlink de qualité pour garantir l’efficacité de votre stratégie de netlinking. De même, le travail de ce troisième et dernier pilier du SEO requière beaucoup de vigilance. Enfin, je vous recommande en plus d’opérer un suivi rigoureux, à l’ancienne dans un fichier Excel ou avec un outil spécialisé.
L’UX de plus en plus au centre des débats
Dans sa quête perpétuelle d’amélioration de ses résultats de recherche, Google accorde de plus en plus d’importance à l’expérience utilisateur (UX). Il ne suffit plus désormais d’apporter une réponse à une requête, aussi pertinente soit-elle. Il convient de le faire dans le respect des règles de l’art ergonomique. En offrant aux utilisateurs une expérience optimale, si vous préférez. Google a justement déployé NavBoost pour intégrer cette notion au cœur de son système de classement des résultats. Autant dire que cela est d’autant plus vrai sur smartphone. On en revient à la comptabilité mobile évoquée précédemment, dans la partie technique, preuve une fois n’est pas coutume que les 3+1 piliers du SEO, finalement, sont intimement liés.
La transition est toute trouvée pour conclure ce dernier article de 2024 de la meilleure des façons : ne sous-estimez aucun des piliers fondamentaux du SEO si vous aspirez à vous ériger au sommet de Google.