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Comment rédiger un article de blog optimisé SEO ?

Il ne vous aura pas échappé que le contenu fait partie des trois piliers fondamentaux du SEO. A l’heure de l’essor exponentiel de l’IA incarné par l’avènement de ChatGPT et de son propre moteur de recherche, SearchGPT, la dimension sémantique n’a même jamais été aussi stratégique qu’aujourd’hui, l’objectif étant désormais de se distinguer des productions éditoriales 100% automatisées avec une richesse informationnelle décuplée doublée d’une empreinte humaine, à l’ancienne. Dans cette optique, le blog reste un moyen d’expression à privilégier. Ses avantages sont aussi nombreux que peuvent l’être ses retombées à condition de savoir rédiger l’article de blog parfait, notamment pour le SEO. Vous l’aurez compris, c’est précisément ce à quoi nous allons nous affairer ici : apprendre à bien rédiger pour Google, et bien sûr vos lecteurs et lectrices, pour assurer la visibilité de vos futurs articles.

Trouver des bonnes idées d’article pour son blog

Avant toute chose, il convient de trouver des idées de sujet pertinents. Tout par de là !

Pour pallier le syndrome de la page blanche, une multitude de possibilités s’offre à vous. J’ai pour habitude de conseiller à mes clients d’étudier en priorité l’existant, en allant chercher l’information à la source. Par exemple, si vous avez créé un compte Google Search Console et que celui-ci a suffisamment d’ancienneté, rendez-vous sans plus tarder dans la section ‘’Résultats de recherche’’ puis cliquez sur ‘’Ajouter un filtre’’ et ‘’Requête’’. Sélectionnez ensuite ‘’Personnalisée (Expression régulière)’’ et ‘’Correspond à l’expression régulière’’. A l’aide de la règle (regex) suivante, nous allons identifier rapidement l’ensemble des questions que se posent les internautes sur vos produits et/ou services. C’est une mine d’or que vous devez à mon sens travailler ou optimiser en priorité, si vous avez déjà posé les bases de votre blog !

La regex en question :

\b(qui|quoi|que|quel|quels|quelle|quelles|qu.est.ce|ou|où|quand|comment|combien|pourquoi)+\s

Dans le même registre, je vous invite à sonder votre service client. Ceux-ci sont les principaux interlocuteurs de vos clients, naturellement, mais aussi de vos prospects. Demandez à vos conseillers de lister les problématiques récurrentes auxquelles ils sont confrontés pour anticiper le besoin en les traitant dans des articles de blog dédiés.

Enfin, les outils SEO sont vos amis. Désireux de remplacer SEMrush depuis un moment, j’ai jeté mon dévolu sur Haloscan il y a quelques mois. En plus de faciliter la recherche de mots clés dans sa globalité, celui-ci permet de lister simplement les questions relatives à ces derniers. Vous savez, ce sont ces fameux ‘’People Also Ask’’, ou ‘’PAA’’ pour les intimes, que vous pouvez d’ailleurs étudier de manière totalement gratuite dans Google.

Le mieux est assurément d’avoir une vue relativement exhaustive des sujets liés à traiter pour pouvoir anticiper les passerelles entre chaque article. Vous voyez où je veux en venir ? Le maillage interne, évidemment. Nous en reparlerons par la suite, rassurez-vous !

Les techniques de rédaction optimisées pour le SEO

Si vous savez rédigez sans faute, et dans un style adapté à votre audience, vous avez les bonnes bases.

Mais pour faire la différence dans les pages de résultats de recherche de Google, il vous faudra aller plus loin. Heureusement, des techniques existent.

La première consiste à proposer un récapitulatif de votre article au sommet, avant même la table des matières. Sous la forme d’une liste à puces ou d’un paragraphe concis, vous y insérerez les éléments de réponse à la problématique traitée et votre mot clé principal.

En ce qui concerne la rédaction pure et dure, ne vous imposez aucune contrainte si ce n’est celle d’apporter de la valeur ajoutée à votre contenu. Concentrez-vous sur la formulation de la réponse la plus précise possible aux interrogations de vos lecteurs. Certes, des études ont démontré que les contenus longs (+ de 1000 mots) avaient tendance à mieux se positionner dans Google. Mais la longueur n’est pas une fin en soi. Pour savoir où placer le curseur, et éviter de rédiger inutilement au risque d’altérer la qualité de votre contenu, n’hésitez pas à vous appuyer sur une solution d’optimisation sémantique telle que Yourtext.guru et ThotSEO.

Enfin, dernier conseil : privilégiez les phrases courtes.

Une structure optimisée pour les moteurs de recherche

Je n’ai pas vocation ici à vous dicter le style que vous devez utiliser. Conformez-vous à votre audience en fonction de plusieurs critères socio-démographiques tels que l’âge et le sexe.

Le style a son importance. La structure aussi. D’autant plus pour le SEO. Voici un petit aperçu de ce dont nous allons parler dans cette seconde partie infiniment plus technique :

  1. Le balisage sémantique
  2. Le maillage interne
  3. Les données structurées
  4. Les images et autres medias

Le balisage sémantique

Pour maîtriser les rouages de la rédaction SEO, il est nécessaire d’avoir un minimum de connaissances en HTML. Laissez-moi rappeler pour les néophytes qui seraient de passage par ici que le langage HTML fonctionne sur le principe de balises qui s’imbriquent les unes avec les autres. Cela prévaut pour les titres. Ainsi, le titre principal d’un article doit être balisé en h1. Et j’en profite pour également rappeler qu’une page web n’en comporte traditionnellement qu’un seul. En revanche, le nombre de titres h2, h3, … hn n’est pas limité. Optimisez toutefois leur utilisation en les réservant aux titres de vos différentes sous-parties, cela va de soi, dans lesquels vous prendrez soin d’insérer vos mots clés, avec parcimonie. Voyez en outre cette manière de structurer sémantiquement votre contenu comme les plans que vous construisiez pendant vos devoirs de rédaction au lycée. Il s’agit d’indiquer à la fois à Google et à vos lecteurs les grandes lignes de votre pensée.

Le maillage interne

Dès que l’occasion se présente, je reviens sur le rôle crucial du maillage interne dans toute stratégie SEO quelle qu’elle soit. Les liens internes sont d’autant plus intéressants que, contrairement aux liens entrants, ils peuvent être créés sur des ancres optimisées sans aucun risque. J’évoquais précédemment l’intérêt d’avoir une vision exhaustive de votre plan éditorial. En définissant à l’avance vos sujets, vous pourrez créer plus facilement des transversalités pertinentes entre vos articles. L’avantage est double, en matière d’expérience utilisateur tout d’abord, avec une diminution potentielle du taux de rebond, un lien étant destiné par défaut à être cliqué. Mais aussi de référencement naturel puisque cela vous permettra d’accroître la pertinence sémantique de votre contenu tout en assurant un transfert de popularité. Dans votre stratégique de netlinking, n’hésitez donc pas à inclure vos articles de blog !

Quid des blocs de liens relatifs automatisés ? Ils sont utiles selon moi en complémentarité d’un maillage interne manuel. Et, étant donné la facilité déconcertante à les implémenter sur des CMS tels que WordPress, vous auriez tord de vous en priver.

Les données structurées

Elles sont elles aussi encore trop souvent négligées. Pourtant, elles ne présentent que des avantages. En termes de ranking, et surtout de visibilité à proprement parler. En balisant correctement vos articles de blog, vous enverrez à Google un flux de données très appréciées, dont certaines peuvent apparaître dans les SERP afin d’enrichir les résultats de recherche associés. Au-delà de la dimension purement éditoriale de chaque page concernée, le moteur de recherche sera ainsi en mesure d’identifier son auteur et son rôle au sein de l’entreprise avec un accès en bonus à ses éventuels réseaux sociaux. Ce marquage est indispensable pour exploiter le concept d’EEAT introduit officiellement en 2014 et réellement effectif depuis 2018. L’EEAT, acronyme anglophone d’Expérience, d’Expertise, d’Autorité et de Fiabilité, sert principalement à évaluer la qualité et la crédibilité d’un contenu. Il ne fait aucun doute qu’il conditionne aussi en partie la présence dans Google Discover.

Les images et les medias

Votre article aura beau être rédigé parfaitement, il ne captera l’attention des lecteurs que s’il est attrayant. L’usage de medias complémentaires au texte s’impose en ce sens dans une logique d’illustration. Il peut s’agir d’images, que vous optimiserez à l’aide des nouveaux formats de compression (.webp ou .avif) pour ne pas ralentir le chargement, ou encore de vidéos.



Auteur : Benjamin
Dans le SEO game depuis maintenant plus de 10 ans. Après d'enrichissantes expériences en agence puis chez l'annonceur, j'évolue désormais en tant que consultant freelance pour le plus grand plaisir de mes clients.

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