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SEO WordPress : le guide ultime pour un référencement optimal

Malgré les déboires organisationnels qu’a connu l’écosystème WordPress en fin d’année dernière, la solution créée par Mike Little et Matt Mullenweg au début des années 2000 reste de très loin le CMS le plus utilisé dans le monde. Les chiffres sont tout simplement affolants. D’après WPZOOM, près de 62% des sites mondiaux seraient ainsi propulsés par WordPress ! Il est donc inimaginable de concevoir la gestion de contenu sur le web sans accorder à l’outil la place stratégique et l’attention légitime qu’il mérite. Aussi, maîtriser à la fois les spécificités et les enjeux du SEO de WordPress apparaît en ce sens crucial.

Pour exploiter le potentiel SEO du CMS, mieux vaut vous faire accompagner par un consultant expérimenté. Si vous avez besoin d’un expert pour améliorer la visibilité de votre site WordPress dans les moteurs de recherche, je suis évidemment disponible. N’hésitez pas à me contacter ! Si vous souhaitez prendre par vous-même cette problématique à bras-le-corps, voici mon guide complet pour optimiser le référencement naturel de WordPress.

Comment optimiser le référencement naturel de WordPress ?

Je ne vous refais pas le topo sur les 3 piliers du SEO. Le béaba du référencement naturel doit effectivement être respecté pour prétendre à une visibilité décente dans Google et tous les autres moteurs de recherche. Les sites WordPress n’échappent pas à la règle. Au contraire, le CMS a beau être ultra-populaire et évoluer constamment en intégrant notamment de nouvelles features « SEO-friendly », la technique, la sémantique et la popularité de tout site créé avec doivent être travaillées dans une logique de complémentarité et de rentabilité.

Concentrons-nous par conséquent sur les fonctionnalités propres à WordPress qui ont un impact direct ou indirect sur le SEO.

L’arborescence

Je vous vois venir. Vous êtes en train de vous dire que l’arborescence est importante pour tous les sites ; pas uniquement ceux créés à l’aide de WordPress. C’est exact. Mais la solution a sa façon bien à elle de permettre sa configuration. WordPress utilise en effet un système propriétaire de taxonomies. C’est « un moyen de regrouper des publications en fonction de leur relation ». On en distingue deux : les catégories et les étiquettes (tags).

Comprendre leur rôle est essentiel pour déterminer où et comment vos contenus doivent être classés de manière optimale non seulement pour l’utilisateur – en ce sens qu’ils doivent être accessibles facilement, et donc logiquement –, mais aussi pour les moteurs de recherche. A commencer bien sûr par Google.

Les catégories doivent être privilégiées pour hiérarchiser les univers sémantiques prioritaires tandis que l’usage des étiquettes requiert davantage de vigilance pour éviter le contenu dupliqué. Tout commence comme vous le savez avec une étude de mots clés et de l’intention de recherche. A partir des résultats naturellement rapportés à votre activité, vous devriez être en mesure de construire une arborescence optimisée autant pour l’UX que le SEO (on parle de plus en plus de SXO).

Encore faut-il avoir défini au préalable la nature de vos contenus.

Les catégories servent par défaut à la classification des articles. Les pages « traditionnelles », ou landing pages, peuvent également être reliées les unes aux autres de manière hiérarchique. Il suffit pour cela d’octroyer une page parente à celle que vous êtes en train éditer.

Le code

En parlant d’édition, sachez que vous n’aurez que l’embarras du choix avec WordPress.

Le CMS intègre nativement un éditeur évolué : Gutemberg. Il est reconnu pour être intuitif et flexible. Mais il a également ses limites. Gutemberg ne permet que l’édition du corps de la page, contrairement aux builders tels que DIVI ou encore Elementor qui décuplent véritablement le champ des possibles sur le plan créatif. Ils sont en outre plus complets.

Ces alternatives au système natif d’édition des contenus de WordPress ont le vent en poupe depuis l’avènement du no-code. Eh oui, grâce aux builders, il n’est plus nécessaire de savoir coder et encore moins d’être développeur pour créer de jolis sites WordPress.

En revanche, je pense qu’il faut tout de même avoir quelques notions de HTML et idéalement de CSS pour exploiter les nombreuses possibilités d’édition de WordPress à bon escient.

Conformément à ce que j’expliquais précédemment, les fondamentaux techniques doivent être respectés pour se hisser au sommet de Google. Le balisage sémantique, pour commencer, doit être particulièrement soigné. Autrement dit, vous devez adopter un plan de page logique et cohérent dont l’interprétation par les robots sera facilitée grâce à une structure de titres hn tout aussi cohérente. Or, avec les builders, il arrive souvent que ces prérequis techniques soient mis de côté au détriment de l’aspect visuel.

Le thème

Partant de ce constat, le thème fait lui aussi partie des axes de vigilance.

Choisissez-le avec beaucoup de précaution, en particulier si vous aspirez à gérer par vous-même la création de votre site WordPress.

OK, sur le papier, ça a l’air simple. Mais concrètement, quels sont les critères d’un bon thème WordPress ?

  1. Propreté du code ;
  2. Balisage de titres hn cohérent ;
  3. Vitesse de chargement optimisée ;
  4. Compatibilité mobile + responsive ;
  5. Mises à jour régulières.

L’hébergement

Dans le point précédent, j’ai évoqué un point sensible du SEO technique : le temps de chargement. Celui-ci est sujet à toutes les controverses. Si vous ne devez retenir qu’une seule vérité fondée le concernant, c’est qu’il doit être amélioré au maximum tout d’abord pour proposer à vos utilisateurs une expérience de navigation optimale et ainsi œuvrer à les convertir en clients. Dans cette optique, votre thème et son code sont d’une importance capitale. En plus, veillez à choisir une offre d’hébergement adaptée.

Un hébergeur spécialisé WordPress sera d’autant plus à même de servir rapidement les pages de votre site à vos utilisateurs. Pourquoi ? Grâce à son infrastructure performante. Des acteurs tels qu’o2switch avec lequel je travaille presque exclusivement depuis près de 10 ans disposent de serveurs avec des systèmes de cache spécifiques, intégrant un CDN, et une configuration PHP/MySQL sur-mesure. Le tout pour un rapport qualité/prix défiant toute concurrence. Vous pourrez en prime compter sur leur support réactif si vous rencontrez le moindre problème.

Les plugins

Poursuivons sur le sujet de la performance avec les extensions.

Plus communément appelées plugins, les extensions constituent l’un des atouts majeurs de WordPress. Il en existe à peu près pour tout. Mais, une fois n’est pas coutume, je tiens à vous mettre en garde sur leur utilisation abusive. N’installez un plugin que s’il s’avère indispensable. C’est-à-dire si vous ne pouvez pas répondre au besoin autrement. En mettant les mains dans le cambouis, par exemple. Le cas échéant, vous risquez d’alourdir votre site et d’augmenter le risque d’incompatibilité.

Certains besoins ne requièrent aucunement d’installer un plugin. Je pense d’emblée à l’implémentation de codes de tracking que n’importe qui peut réaliser sans risque, en intervenant directement dans le code, après s’être documenté un minimum.

A l’inverse, des plugins s’imposent selon moi. J’ai dressé ici une liste des extensions incontournables pour le SEO de WordPress. On y retrouve entre autres SEOKEY, une alternative française à Yoast qui vous permettra de réaliser un audit technique de votre site pour vous assurer que ses fameux fondamentaux sont bien optimisés. Grâce à SEOKEY, vous pourrez qui plus est éditer nombre d’informations prépondérantes pour le référencement naturel et paramétrer tout un tas de fonctionnalités des plus utiles : balises TITLE et META Description, fichiers sitemap.xml et robots.txt, fil d’Ariane…

En complément, je ne peux que vous recommander d’installer une extension de cache. WP Rocket est un must-have, assurément. De même, je vous conseille Imagify, qui est parfaitement compatible avec WP Rocket, pour compresser vos images sans perte et les convertir dans les nouveaux formats WEBP ou AVIF afin de réduire votre temps de chargement.

Les réglages

Ici, pas de surprise, je vais passer en revue les réglages de base pour m’assurer que vous ne vous tirez pas une balle dans le pied avec un WordPress mal configuré.

Rendez-vous pour commencer dans la section « Réglages » puis « Général ».

C’est là que vous allez indiquer précisément l’adresse de votre site en https, cela va de soi, et avec ou sans les www.

Vous irez ensuite dans la section « Permaliens ». Nous allons y vérifier que votre schéma de réécriture d’URL est correct.

Je vous recommande vivement d’opter pour une structure logique, bien conscient toutefois que n’avons pas tous la même. Basons-nous sur celle que j’aimerai voir universelle du SEO.

Personnellement, j’aime que mes URL soient définies à partir du titre de la publication. Simple. Basique. Je peux vous garantir que cela fonctionne très bien. Je passe cependant généralement par une structure personnalisée incluant l’ID de l’article en fin d’URL. Je m’assure ainsi qu’il n’y aura pas de doublon.

L’affichage des répertoires dans les URL ne sert à rien. Cela les encombre plutôt qu’autre chose et, dans le cas où vous auriez un jour des redirections à mettre en place pour je ne sais quelle raison, cela vous complexifiera la tâche.

Pour les catégories, supprimez donc le préfixe. C’est facile avec SEOKEY. Sinon, vous pouvez télécharger et installer l’extension No Category Base (WPML). Attention ! Si vous supprimez le préfixe des catégories manuellement – ce que je vous déconseille de faire – et que votre site est déjà en production depuis un moment, vous devrez rediriger vos anciennes URL vers les nouvelles, et ce, en 301.



Auteur : Benjamin
Dans le SEO game depuis maintenant plus de 10 ans. Après d'enrichissantes expériences en agence puis chez l'annonceur, j'évolue désormais en tant que consultant freelance pour le plus grand plaisir de mes clients.

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