SEO : comment optimiser les images pour le référencement ?
- 13 décembre 2024
- Envoyé par : Benjamin
- Catégorie: Divers
Si vous vous intéressez ne serait-ce qu’un tant soit peu au SEO, vous savez à quel point le contenu est important à la fois pour le référencement naturel et l’expérience utilisateur. Et par contenu, j’englobe tout ce qui peut avoir en ce sens de la valeur-ajoutée autant pour les moteurs de recherche que vos lecteurs. Le texte, bien sûr, base de l’un des trois piliers du SEO, mais aussi les images, qui ne sont autres qu’une forme de contenu visuel. Celles-ci sont très utiles pour illustrer, enrichir ou encore résumer un propos. Elles sont en outre incontournables, ou presque. A condition de les utiliser à bon escient, encore une fois, afin de concilier SEO et UX. Voilà le but de ce nouvel article : vous expliquer comment bien référencer une image tout en préservant leur dimension fonctionnelle. De leur insertion à leur indexation en passant par leur optimisation, voyons quelles sont les bonnes pratiques à suivre pour améliorer le référencement.
Le rôle clé de la contextualisation
Tout d’abord, laissez-moi rappeler qu’une image n’est pas là que pour faire beau. S’il est vrai qu’elles peuvent servir à embellir un contenu, elles ont aussi et surtout vocation à illustrer un propos, conformément à ce que j’évoquais en introduction. Par conséquent, elles doivent être choisies judicieusement et intégrées comme il se doit dans ce contenu, de manière parfaitement contextualisée (c’est également valable pour les liens entrants, ou backlinks). Pour cela, voici quelques règles à respecter :
- Insérer des mots clés dans le nom du fichier image : cette pratique éprouvée est indispensable pour optimiser le référencement dans Google Images (mais pas que). Il s’agit ici d’utiliser un mot clé précis ou une série de termes (5-6 maximum), en minuscules et séparés de tirets, en guise de nom de fichier. Prenons l’exemple de l’image à la une d’un article de blog. Si celui parle de la nomination récente du dernier Premier Ministre – rebondissons sur l’actualité chaude du jour –, vous pourrez nommer le fichier de votre image d’illustration ainsi : ‘’nomination-premier-ministre-francois-bayrou.jpg’’.
- Rédiger un titre pertinent : soyons clairs, cette seconde pratique ne fera pas décoller la visibilité organique des images de votre site ! Elle vous permettra en revanche de répondre aux normes d’accessibilité, lorsqu’un internaute les survole durablement, sur desktop uniquement, donc. L’objectif est de compléter l’attribut ‘’title’’ à l’aide d’un commentaire court mais explicite de l’image. Dans le cadre de l’exemple précédent, nous pourrions mentionner les informations suivantes : ‘’François Bayrou, nouveau Premier Ministre nommé par Emmanuel Macron’’.
- Renseigner l’attribut ALT : avec le nom des fichiers, le texte alternatif est sans aucun doute l’élément le plus important pour le référencement des images. Mais vous ne devez pas l’optimiser que pour le SEO. Accordez-lui d’autre part l’attention qu’il mérite afin de soigner l’accessibilité, celui-ci servant de ressources aux navigateurs vocaux pour permettre aux aveugles et mal-voyants d’interpréter le sens d’une image. Dans cette optique, rédigez une description la plus précise possible de ce que cette dernière représente.
Toujours dans cette logique de contextualisation, il va de soi que chaque image doit se rapporter au contenu qui l’entoure, et donc être insérée au bon endroit de la page.
Bonne pratique : bien que la grande majorité des sites Internet soient administrés à l’aide d’un CMS permettant d’insérer correctement une image sur une page web, il reste judicieux de rappeler comment bien réaliser manuellement cette intégration :
<img src="puppy.jpg" alt="Chiot dalmatien en train de jouer à la balle"/>
Les critères d’optimisation technique
Je vais surtout vous parler dans cette partie des différents formats d’image envisageables. Historiquement, ceux-ci sont au nombre de 3 :
- Le JPEG : les fichiers .jpg ou .jpeg sont recommandés pour les photos, principalement, et plus globalement l’ensemble des images riches en couleurs ou en dégradé de gris ;
- Le PNG est traditionnellement réservé aux schémas, logos et autres illustrations dotées d’un fond transparent ;
- Le GIF, enfin, est le format par défaut des images animées.
Veillez à utiliser le format recommandé pour garantir un affichage optimal de vos images sur votre site Internet.
L’impact des images sur la web performance
Aussi, vous n’êtes pas sans savoir que le poids des images peut altérer plus ou moins significativement la vitesse de chargement de vos pages, et par voie de fait votre budget crawl. Voilà pourquoi il est important de respecter ces autres règles relatives à la web performance.
Choisir la bonne résolution (en dpi)
Les écrans de nos ordinateurs supportent généralement une résolution maximale de 72 dpi. Mieux vaut limiter ainsi la résolution des fichiers JPEG, notamment. Vous pouvez naturellement le faire assez facilement avec des logiciels de retouche spécialisés comme Photoshop ou Gimp, une alternative à la célèbre solution d’Adobe que j’affectionne tout particulièrement. Des utilitaires en ligne, de surcroit gratuits, sont également disponibles. J’utilise régulièrement convert-dpi.com qui permet de convertir automatiquement la résolution de 50 fichiers.
Choisir la bonne taille (en pixel)
On ne le répétera sans doute jamais assez : le poids d’une image dépend grandement de sa taille, en pixel. Or, je remarque souvent dans le cadre de mes audits SEO que celles-ci sont insérées dans de grandes tailles pourtant inexploitées. Redimensionnez-les donc sur la base de la plus grande réellement affichée sur votre site, et ce, sans oublier de leur appliquer la bonne résolution (cf. point précédent).
Concilier qualité d’affichage et compression
Les formats de fichier spécifiés précédemment ont longtemps été les seuls supportés par les navigateurs web. Désormais, il en existe deux autres, WEBP et AVIF, qui présentent le grand avantage d’être très compressés, et de ce fait légers, tout en assurant une qualité d’affichage préservée. Si vous utilisez un CMS, que ce soit pour l’édition d’un site intentionnel ou e-commerce, vous n’aurez aucun mal à trouver une extension pour les adopter, y compris de manière rétroactive grâce à la conversion de vos fichiers existants. Sur WordPress, par exemple, Imagify fera très bien l’affaire. Parmi mes outils de compression en ligne favoris figure convertio.co. Attention, en freemium, il ne s’avérera utile que pour les petits besoins.
Optimiser l’exploration et l’indexation
A l’heure où les problèmes d’indexation sur Google n’ont jamais été aussi récurrents et impactant qu’au cours de ces derniers mois, je ne peux que vous recommander de créer un fichier sitemap.xml dédié aux images. D’autant plus si vous avez de nombreux medias concernés par ces problèmes. Pour favoriser ainsi leur exploration et leur indexation, le mieux reste de créer un sitemap dynamique. Quelle que soit la manière dont vous vous y prendrez, celui-ci doit être structuré comme ceci, avec une balise d’entête spécifique et localisation précise de chaque fichier à référencer, que ce soit dans Google Images ou les résultats de recherche de n’importe quel autre moteur :
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<urlset xmlns="http://www.sitemaps.org/schemas/sitemap/0.9"
xmlns:image="http://www.google.com/schemas/sitemap-image/1.1">
<url>
<loc>https://example.com/sample1.html</loc>
<image:image>
<image:loc>https://example.com/image.jpg</image:loc>
</image:image>
<image:image>
<image:loc>https://example.com/photo.jpg</image:loc>
</image:image>
</url>
<url>
<loc>https://example.com/sample2.html</loc>
<image:image>
<image:loc>https://example.com/picture.jpg</image:loc>
</image:image>
</url>
</urlset>