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Guide pratique du PBN en SEO pour dominer les SERP

Si vous avez lu, avec attention j’espère, mon précédent article sur les 3 piliers du SEO, vous savez maintenant à quel point les liens entrants (ou backlinks en anglais), sont importants pour la plupart des sites Internet. En tout cas pour ceux qui évoluent sur un marché concurrentiel et qui aspirent à devenir plus visibles dans Google.

Plusieurs techniques relevant du netlinking permettent d’acquérir des liens pour développer ainsi la popularité, le troisième de ces piliers. La technique la plus simple, et de fait la plus populaire, n’est autre que l’achat de liens. Elle ne requiert qu’un budget et un minimum de connaissances pour s’assurer du bon rapport qualité/prix des offres émises en direct ou par l’intermédiaire de plateformes spécialisées. Le linkbaiting consiste pour sa part à aller à « la pêche aux liens ». Comment ? En créant du contenu de qualité avec l’espoir qu’il sera rediffusé sur des sites tiers avec la plus belle mention qui soit pour un consultant SEO : un lien dofollow, c’est-à-dire suivi par les robots des moteurs de recherche. La création de PBN peut elle aussi s’avérer très prolifique. A condition qu’elle soit entreprise dans les règles de l’art.

Qu’est-ce qu’un PBN ?

Qu’est-ce qu’un PBN ?

PBN signifie « Private Blog Network ». Traduit littéralement en français, cela nous donne : réseau de sites privés. Par définition, il s’agit d’un ensemble de plusieurs sites propriétaires. J’insiste volontairement sur cette notion de propriété car c’est assurément l’un des gros avantages du PBN : vous avez la main mise sur chacun de ses liens et, plus globalement, sur l’écosystème duquel ils proviennent. Vous en avez en outre la pleine possession, et ce, contrairement à n’importe quel lien provenant d’un site tiers.

L’appellation « PBN » peut paraître un tantinet obscure, en particulier pour les néophytes. Quoi de plus normal dans la mesure où cette technique avancée d’acquisition de liens relève du SEO black-hat (bouh, c’est mal !). Les PBN n’ont effectivement rien de naturel. Ils enfreignent donc les guidelines de Google. Cependant, nous savons trop bien que ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas efficaces. Au contraire, bien pensés et surtout bien déployés, ils peuvent véritablement permettre de faire la différence pour dominer les pages de résultats des moteurs de recherche (SERP). Autant dire qu’il faut s’être suffisamment renseigné sur le sujet avant de se lancer, et idéalement avoir un peu d’expérience pour ne pas se prendre les pieds dans le tapi. A défaut de pouvoir vous offrir cette expérience, si ce n’est en vous vendant mes services, je vous propose de passer en revue les règles de base de la création d’un bon PBN.

Comment créer un PBN ?

Comment créer un PBN ?

S’il y a une règle à retenir malgré le caractère artificiel de l’opération, c’est de tout faire pour paraître le plus naturel possible. Tout l’art du PBN, et à un degré moindre d’ailleurs du netlinking, consiste à donner l’illusion que chaque lien créé dans son cadre l’a été de manière totalement involontaire. Dans cette optique, je vous recommande fortement de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier et de diversifier :

  1. Les domaines et les hébergements : mixez des domaines expirés avec des domaines neufs que vous déposerez au compte-gouttes auprès de registrars différents afin d’avoir des adresses IP uniques. Notez que les EMD (Exact Match Domain), ces domaines qui correspondent à un mot clé donné, fonctionnent également encore. Je préconise de les coupler avec des domaines brandés.
  2. Les CMS (Content Management System) : n’oubliez pas que WordPress n’est pas le seul CMS. S’il reste de loin le plus utilisé dans le monde, d’autres solutions telles que Webflow permettent de créer plutôt facilement et rapidement des sites tout aussi aboutis. Joomla pourra aussi s’imposer dans votre stratégie si vous avez des bases en développement web.
  3. Les thèmes (ou templates) : pour noyer le poisson, faites en sorte qu’ils ne se ressemblent pas. Pour cela, installez des thèmes différents, que ce soit pour WordPress ou tout autre CMS. Et vous ne vous limiterez pas à l’aspect graphique. La technique et la sémantique, les deux autres piliers du SEO, doivent elles aussi varier, ce qui implique des arborescences et surtout des contenus uniques. Personnellement, je vais jusqu’à varier les structures d’URL.

Quelle stratégie de contenu sur un PBN ?

De la qualité du contenu de vos sites dépend grandement la réussite de votre projet de PBN. Mais comment assurer sa production en plus de celle de son money site (site principal) ?

La démocratisation de l’IA et des agents conversationnels a décuplé le champ des possibles en matière de génération de contenus automatisés. La solution IA s’impose dès lors comme une évidence, avec un faible coût de production et une qualité suffisante pour prétendre à un niveau de ranking correct. Toutefois, elle n’est pas miraculeuse. Comme je l’explique dans cet article, il est indispensable de guider et de nourrir l’intelligence artificielle avec des consignes précises et des sources soigneusement documentées. En outre, vous devrez consacrer du temps à la rédaction de vos prompts.

Si vous avez davantage de budget, vous pouvez envisager le recours à des plateformes telles que TextBulker, CraftSEO ou encore SEOpital. Elles vous feront gagner un temps précieux.

Quoi qu’il en soit, vous devez avoir conscience que vous n’atteindrez pas les premières positions de Google avec du texte 100% automatisé à l’aide de ChatGPT ou de n’importe quel service tiers. En tout cas pas durablement, en particulier sur des expressions très concurrentielles. Mais est-ce vraiment ce qu’on attend d’un site de PBN ? Je ne pense pas. D’ailleurs, sur quels types de mots clés un tel site a vocation à se positionner ? Clairement, vous devez cibler avant tout les expressions de moyenne et longue traîne, en rapport bien sûr avec la thématique de votre money site, car elles seront par défaut plus facilement atteignables.

Comment trouver des domaines expirés ?

A moins de disposer du temps, des connaissances et des ressources logicielles pour crawler des dizaines de milliers de sites, puis trier les résultats obtenus, les plateformes spécialisées s’imposeront. A l’image de KifDom, Domstock, ou encore WebExpire, celles-ci se sont multipliées au cours des dernières années, preuve que les domaines expirés ont toujours le vent en poupe. Mais pourquoi exactement ?

Tout simplement parce qu’ils ont un passif, de l’ancienneté si vous préférez, et par conséquent déjà sûrement quelques backlinks qui envoient encore du jus SEO.

Un site de PBN créé sur un domaine expiré pourra ainsi ranker plus rapidement. Vous noterez que j’emploie le conditionnel car tous ne sont pas bons à prendre. Il est crucial ici de savoir en évaluer la qualité via l’étude de leur passif et de leurs metrics actuelles. D’autant que ces domaines sont naturellement plus chers que les neufs. Assurez-vous d’autre part de la concordance des thématiques et de leur bon état de santé général. Vérifiez notamment qu’ils n’ont pas été spammés !

Les inconvénients des PBN

Les PBN présentent des avantages considérables, mais aussi des inconvénients non négligeables dont il vaut mieux avoir conscience avant de se lancer.

Administrer un PBN est chronophage en ce sens que chaque site du réseau doit lui-même être optimisé en amont pour le SEO. De plus, tous doivent être animés régulièrement. Des articles devront y être publiés chaque semaine ou mois – libre à vous de définir votre rythme, – et le maillage interne optimisé en conséquence. Enfin, il faudra améliorer leur propre popularité via une stratégie de netlinking adaptée, et donc vraisemblablement l’allocation d’un budget supplémentaire dédié.

Enfin, dernier inconvénient et non des moindres : créer un PBN est risqué. Sans paraphraser ce que j’expliquais précédemment, la pratique est contraire aux guidelines de Google. Elle nécessite de ce fait une approche minutieuse. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus.



Auteur : Benjamin
Dans le SEO game depuis maintenant plus de 10 ans. Après d'enrichissantes expériences en agence puis chez l'annonceur, j'évolue désormais en tant que consultant freelance pour le plus grand plaisir de mes clients.

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